Fiche Role-play

Cendrillon pour ses 20 ans est la plus jolie des enfants...

KISS&TELL

« ANTHEA GLASSTON »

ROYAUME : 1er
CONTE (seulement pour les célèbres) : Cendrillon
POUVOIR (facultatif, et sera validé ou non par le staff; doit être en rapport avec votre conte s'il y a lieu) : Dupe les animaux pour leur faire faire le ménage. Plus sérieusement, a un contact avec les animaux et peut, dans une certaine mesure, les contrôler.
STATUT : Souveraine officielle du 1er royaume par intermittence de lucidité
PROFESSION : Jolie plante verte, représentante de son royaume
LIEU DE VIE : Anciennement Glorfindel, désormais NYC, avec Nymph. Elles partagent un appartement à Brooklyn, au dessus d'une pâtisserie tenue par une jolie dame avec des fleurs dans les cheveux et qui fabrique des gâteaux magiques *_*
SIGNE(S) PARTICULIER(S) : Princesse accro aux chaussures, éleveuse de rats, à tendance bipolaire & hystérique, incapable de gérer sa vie, encore moins son royaume. Aime les robes de soirées, les cookies, redécorer son palais tous les ans & déteste qu'on l'embête, la contredise ou qu'on lui dise qu'elle est folle. Il n'y a qu'elle qui puisse affirmer une telle chose !
ALIGNEMENT (bon, mauvais, neutre... ?) : Bon la plupart du temps
GROUPE DEMANDE (votre personnage est-il un originel ou célèbre ?) : Célèbre

« HISTOIRE »

« NON, NON ET NON !!! » Je m'empare avec violence d'un bibelot qui traînait sur un meuble voisin et le jette de toutes mes forces à la figure de ma soeur. Elle esquive avec brio, nous crions de plus belle, jusqu'à ce que finalement, Marraine s'interpose, non sans mal. Elle nous sépare et m'attrape par le bras avec fermeté, me consignant dans ma chambre, tandis que Juliet se retrouve bannie dans la sienne. Puisque c'est ainsi, a-t-elle déclaré, aucune de nous deux n'aura l'autorisation de sortir ce soir. Nous bougonnons l'une comme l'autre, tandis que Anna fait la messagère d'une pièce à l'autre, tentant de concilier les deux partis. Elle ne fait que m'énerver plus encore et je hurle à loisir en saccageant mon lit et mon bureau. « Je vous déteste, je vous déteste ! » Tout en vociférant avec hargne des insultes de toute originalité, je fouille dans mon armoire et découpe de larges pans de tissus, cherchant à occuper mes mains énervées et mon esprit enfiévré.

Marraine dit que quand je suis dans ce qu'elle appelle « mes mauvaises passes » il faut que je m'occupe, que je couse, écrive, chante, fasse du sport, bref que j'évacue mon énergie envahissante et mauvaise par le biais d'une activité créatrice. Il est vrai que cela m'apaise, du moins tant qu'un autre élément ne vient pas me taper sur les nerfs. Je sais que je ne suis pas une personne facile à vivre, que je devrais ressembler plus à Anna et me montrer plus conciliante. Tant que je ne l'aurais pas compris, je continuerai à être souvent enfermée chez nous. Je sais que c'est pour mon bien -enfin surtout celui des autres- mais la situation tend à m'agacer prodigieusement, d'autant que Juliet ne manque de me rappeler que je nettoyais la cuisine de fond en comble samedi dernier, alors qu'elle se pavanait à un bal du coin. Etrangement, décaper de haut en bas la maison familiale fait partie des activités qui sont enclines à apaiser mes nerfs en pelote. J'entends alors un ricanement railleur et ne peut me retenir d'ouvrir la porte et fracasser un vase à quelques centimètres de Juliet, qui évoque ce prétexte pour essayer de me faire engueuler une nouvelle fois...

Mais Mary sait discerner les mensonges de ma soeur et prend ma défense pour cette occasion, me promettant que si j'arrive à bien me comporter cette semaine, nous irons toutes les quatre au bal royal... Car ma Marraine n'est pas n'importe qui, elle était la conseillère de l'ancienne Reine et la meilleure amie de notre mère. Nous n'avons quasiment aucun souvenir de nos parents et ne savons pas grand chose d'eux, si ce n'est que mon père était un conseiller prestigieux et que ma mère avait un carnet d'adresses défrayant la chronique. Nous ne sommes pas les plus riches du pays, mais nous sommes toutefois des gens relativement connus dans le royaume et le décès mystérieux de nos parents, ma personnalité chaotique, l'attitude rebelle de Juliet aliment les ragots du pays... Mais nous leur montrerons, que nous savons tenir un rang et que nous sommes parfaitement correctes !

• • •

On peut dire que je ne me suis pas trompée, ce soir où je me suis jurée que nous saurions redorer un peu le blason familial. En vérité, les rumeurs ont simplement changé mais je me moque bien de toute cela en vérité. Ce bal fut grandiose et nous étions toutes ravissantes, ayant confectionné des robes à la pointe de la mode, avec l'aide de Mary. Le prince Edward fondit donc immédiatement pour moi, étant donné que je suis dotée d'une beauté renversante, d'yeux magnifiques et d'une chevelure blonde à couper le souffle. Je suis également drôle et de bonne compagnie, surtout quand on est un prince blasé de la vie de Cour. Flattée que l'on s'intéresse à moi et tenant là l'occasion rêvée de sortir un peu plus souvent de chez moi, j'entrepris des efforts pour contenir mes accès d'émotions en tout genre. Je fis tout de même une crise de larmes suivie d'une période de légère dépression à la suite du plus émouvant ballet que j'ai jamais vu, mais le dîner avec le Prince fit monter son moral en flèche.

Juliet m'a aidé à choisir ma tenue et ce fut une soirée mémorable. Nous nous sommes sans mal rabibochées, après tout elle est vachement plus drôle que sainte Anna. Ma relation avec le Prince a été aussi rapide que simple, bien que l'on puisse se demander comme il supporte mes sautes d'humeur dévastatrices et mon énergie intarissable. Lui est plus mou du genou et casanier. Je ne crois pas l'avoir aimé, mais je ne peut pas en être sûre, je ne sais pas comment ça doit faire. Mais bon, il été amoureux de moi, il m'offrait des piles de cadeaux que je partageais à l'occasion avec mes soeurs, puisqu'il était prêt à me céder n'importe quoi, autant en faire profiter tout le monde.

J'aurais dû faire un peu plus attention quand il m'a demandé en mariage, mais n'ayant pas entendu la question, j'ai préféré dire oui et me suis retrouvée dotée d'une bague tellement clinquante et scintillante qu'elle pourrait fournir assez de lumière pour éclairer Glorfindel. Je me suis donc retrouvée Reine. La cérémonie fut tout à fait ravissante -c'est Marraine qui l'a dit- et a réuni du beau monde. J'y ai notamment rencontré ma copine Virginia, mais surtout, surtout, ma plus grande amie de tout les temps: Nymphadora ! Je n'avais jamais rencontré quelqu'un capable de me comprendre comme ça. Bien sûr Mary m'aime et sait me gérer, se débrouiller avec mon tempérament, Juliet éprouve pour moi une affection certaine, mais personne n'avait jamais été capable de m'apaiser de la sorte. Avec elle, je ne m'énerve jamais et comme elle habite à moitié avec moi, on peut dire que sa présence est plus que bénéfique.

• • •

Edward est parti hier matin. Et Juliet avant lui. Je crois que je n'ai jamais connu une telle dépression et pourtant, je suis quelqu'un qui a des sentiments relativement extrêmes. Ma soeur. Ma propre soeur a affirmé qu'elle ne voulait plus jamais avoir à faire avec sa famille et tout ce qu'elle m'a laissé comme explications, c'est une lettre minable qui ne comprend même pas le mot désolée. Je suis entrée dans une rage noir, j'ai fracassé la plupart du mobilier de ma chambre, j'ai amoché une femme de chambre et j'ai mis la rouste de sa vie à mon ramollo de mari. Puis je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps et je ne suis plus sortie de ma chambre pendant quelques jours. J'ai accepté une visite du Roi, qui m'a annoncé avec un calme olympien qu'il ne supportait plus son titre. Et surtout qu'il ne pouvait plus me supporter, que j'étais folle et que j'avais besoin d'aide. Puis il a dit qu'Anna le rendait heureux. Qu'il allait abdiquer et partir vivre avec elle dans une petite exploitation céréalière au Nord du Royaume. Glacée, déjà vide de l'intérieur, je l'ai regardé faire ses valises en laissant couler des larmes silencieuses. Il a voulu me réconforter par une étreinte mais quand il a croisé mon regard noir, il s'est ravisé. Qu'il aille donc vivre avec ma sainte soeur. S'ils savaient comme je me fous parfaitement de lui et de son amourette.

Ce n'est pas lui qui m'a brisé le coeur, c'est Juliet. Elle comptait bien plus pour moi que lui, il n'était personne en comparaison de ma soeur chérie. Certes, notre relation était houleuse, mais je l'aimais avec toute ma passion. Je ne sais pas si, sans Marraine, je me serais jamais remise de sa fuite. Il est certain que le royaume se serait écroulé de toutes parts, mais ça, je m'en moque bien. Enfin, disons que ce n'est certainement pas ma priorité à l'heure actuelle. Je compte passer les prochaines semaines enfermée dans mon palais et faire raser les appartements d'Edward. Et redécorer tout ce qu'il avait choisi. Et condamner la chambre de Juliet. Je ne veux plus jamais entendre parler d'elle et je bannirai sans préavis quiconque prononcera son nom devant moi.

• • •

« Je signe quoi aujourd'hui? » dis-je d'un ton léger. Ma Marraine me sermonne un peu sur mon manque de sérieux et me parle vaguement d'une approbation pour augmenter les subventions des producteurs frappés par les inondations. Par respect pour moi et mon statut, elle me demande toujours mon avis. Et comme dans 99,9% des cas, j'approuve, dis quelques mots et signe la paperasse. Ce n'est pas la partie la plus intéressante de mon boulot, loin de là même, je préfère largement faire des galas de charité et financer les arts. Mais il faut bien faire des trucs de finances et de politique, enfin laisser Mary gérer et me montrer à quelques réunions et signer des trucs.

Je quitte rapidement la table, devant prendre le train pour me rendre à un défilé chez Virginia, ce qui s'avère tout de suite beaucoup plus drôle. Vêtue d'une élégante robe bleue, je monte à bord de mon wagon privé et me laisse porter par le doux bercement de cette merveille technologique ! Je suis peut-être une tarée, mais mon royaume est le plus beau, le plus riche et le plus élégant. Et ne venez pas me bassiner avec le pays de Blodwen, son truc est une machine sans âme, alors que chez moi tout est ravissant, j'ai les plus beaux palais, les plus beaux fabricants de textiles, de joaillerie et de chaussures. Même les petites fermes du coin sont charmantes et les gens sont heureux. Je fais une politique sociale, affirme en tout cas Mary. En gros, ça veut dire qu'on laisse pas les gens crever sur le bord de la route, ça n'est absolument pas distingué.

Je bavarde gaiement avec ma très chère Nymphadora, qui a désormais le statut de réfugiée politique et invitée du 1er Royaume. Elle occupe donc une chambre du palais et est protégée par quelques policiers quand elle doit se déplacer. Et moi ça m'arrange, je vis en colocation dans un château avec ma meilleure copine & ma Marraine Fée, c'est quand même trop classe ! En plus, on est en route pour voir Virginia, la plus grande experte en chaussures des six Royaumes. J'aime décidément ma vie de Princesse, enfin de Reine. Et comme l'a fait remarquer Mary, mes sautes d'humeur sont moins brutales et je ne fais quasiment plus de crises violentes. Evidemment, je reste susceptible, impulsive et bornée, mais mon quota de vaisselle et porcelaine brisées est moins élevé et je ne m'enferme quasiment jamais dans ma chambre pendant quatre jours pour pleurer. Sauf si on me parle d'Elle...

• • •

« Madaaame, vous nous montrez comment faire les gâteaux magiques? S'il vous plaît ! » Nymphadora et moi faisons des yeux de chatons affamés à notre délicieuse hôte, qui accepte sans rechigner de tourner sa petite pancarte « Closed ». Elle nous montre donc comment faire des space cakes, ce qui nous émerveille comme des gamines, ce qu'on est un peu, au fond. Nous logeons au dessus de la pâtisserie de Joan James, dite JJ et tenons la boutique pour elles, en guise de loyer. Et surtout, pour notre propre plaisir. On adore ça, vendre des gâteaux, en manger un ou deux en douce, en cuisiner et apprendre plein de recettes géniales avec Madame Joan !

Je sais bien que nous devrions être en train de paniquer, de chercher à regagner nos royaumes respectifs, pour retrouver nos places... Mais ici, tout est beau, neuf, frais, léger ! C'est tellement plus drôle que de faire de la paperasse et faire semblant de s'occuper d'un royaume. Très honnêtement, c'est tellement plus amusant ici. J'ai presque envie de rester, mais je sais que Marraine va finir par me manquer au bout d'un moment... Mais pour l'heure, je compte profiter de ces vacances new-yorkaises ! Dire qu'il y a trois mois j'ignorai jusqu'à l'existence de ce royaume. Moi qui pensais être à la tête de l'endroit le plus civilisé du monde, on peut dire que la Grosse Pomme m'a mis une sacrée claque dans la figure. Le téléphone, le métro, internet, les voitures, Broadway, les SMS... Tout ça donne le tournis, mais il y a tellement de choses à découvrir que je me demande si je me lasserai un jour de cet endroit merveilleux. Et si je rentrerai à la maison...

« DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR »

ÂGE : 17
PSEUDO : Vera
FREQUENCE DE CONNEXION : Quand j'veux !
AVATAR : The Beautiful Dianna Agron
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : J'ai comploté, tué & couché pour réussir
VOTRE AVIS SUR LE FORUM ? (s'il y a des conseils à prendre, ils sont les bienvenus ! N'ayez pas peur de nous froisser ) :
CODE DU REGLEMENT : Validé par moi-même
AUTRE CHOSE A AJOUTER : Non

Bienvenue !

« Prends-garde à ne pas pas trop chasser la poussière, elle peut être magique, et il se peut que la mienne te soit bénéfique... »

Pour commencer, laisses moi te souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur 7 th Kingdom !

Ta fiche est maintenant terminée et c'est à moi de vérifier que tout va ! Oh je sais c'est toujours impressionnant un entretien d'embauche, mais ne t'en fais pas, il suffit d'y croire dur comme fer et tout ira bien. Allez, laisse agir la poussière et suis-moi, que je te guide avant de te laisser voler de tes propres ailes...

Tout d'abord : j'ai adoré ta fiche ! bien construite, complète, bien écrite, sans fautes (seulement 2 *pan*) et drôle, bien évidemment... Bravo !

Cependant...on ne dit pas du mal de Blodwen, c'est mal *baf*

Bravo! Ta fiche me convient, je passe la main au Grimoire.

Bienvenue !

«Le passé s'écrit dans la pierre, le présent dans l'air et le futur s'écrit et se réécrit comme de l'encre...»

Ta quête commence ici, avec cette histoire et cette vie que tu crées, âme enchantée ou désanchantée, bienvenue sur 7 th Kingdom !

Je vois que tu veux appartenir à ceux qu'on appelle Célèbres , telle est ta volonté et tel sera ton destin.

Ceci est prometteur pour toi: ta fiche est amusante, légère et tout à fait représentative de ton personnage.

Ses éléments seront néfastes pour toi: n'oublie pas ta destinée !

Mon assentiment fait écho à celui de l'habitant t'ayant précédemment accueilli, en conséquence de quoi, je te valide !

Si l'ombre du doute ou de l'incompréhension te tourmente, n'hésite pas à m'adresser ta requête.


Avant de te laisser à ta découverte de ce nouveau monde, je me permets de te donner encore un petit coup de pouce. Maintenant que tu es validé, tu peux accéder librement à toutes les parties du forum et tu peux donc, par conséquent, gérer toutes les facettes de ton personnage. Notamment en étant original et attrayant en créant ton répertoire, qui te permettra de lier des alliances ou mettre à prix la tête de tes ennemis, ainsi que de tenir un carnet de bord. Aides parmi d'autres pour te lancer dans le jeu et à entraîner d'autres joueurs à ta suite...

Pour en savoir plus sur ce qui concerne l'ensemble des royaumes, suis l'intrigue ! Pour terminer, si tu aimesthe 7 th Kingdom autant que nous, n'hésite pas à en parler autour de toi et à faire circuler le lien. Plus on est de fous plus on rit !

Un grand merci pour ton inscription!